lundi 23 janvier 2017

Le retour de Malaussène


Après Comme un roman, où il raconte comment il a réussi à transmettre l’amour de la lecture à ses élèves ados ; après Chagrin d’école (prix Renaudot 2007), où il parle de son enfance de cancre ; vingt-sept ans après, enfin, Au bonheur des ogres, Daniel Pennac reprend toute sa tribu des Malaussène et leurs aventures loufoques.

En voici la quatrième de couverture:
«Ma plus jeune sœur Verdun est née toute hurlante dans La Fée Carabine, mon neveu C’Est Un Ange est né orphelin dans La petite marchande de prose, mon fils Monsieur Malaussène est né de deux mères dans le roman qui porte son nom, ma nièce Maracuja est née de deux pères dans Aux fruits de la passion. Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosif, où ça mitraille à tout va, où l’on kidnappe l’affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d’écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde.
Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle.»
Benjamin Malaussène. 

Lors d’une interview parue dans Le magazine littéraire, il avoue avoir succombé, en quelque sorte, à la pression des lecteurs. C’est pourquoi il s’est demandé « comment avaient grandi les enfants qui [étaient] nés dans les volumes précedents ». Pour l’écriture, il s’est imposé, comme pour toute la série, des contraintes oulipiennes : « Dans chacun des Malaussène il devait y avoir un mort et une naissance, une engueulade entre Benjamin et Julie […] et le désir d’induire le lecteur en erreur tout au long du roman. Que la fin le mette en état de sidération. »

Souvent présenté comme un auteur pour les jeunes (Kamo, L’œil du loup), Ils m'ont menti, ce dernier volet de la série, ou, plutôt, ce premier volet d'une deuxième partie (Le cas Malaussène), fera la joie des lecteurs de Pennac, ce romancier à la langue toujours aussi verte et savoureuse.

Pour rappel, les droits imprescriptibles du lecteur:

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