mercredi 22 novembre 2017

La saison des prix littéraires 2017 (II)



Médicis
Yannick Haenel. Tiens ferme ta couronne (Gallimard)
Yannick Haenel a le Médicis, prix littéraire s'il en est. Tiens ferme ta couronne est un grand roman inspiré, à la fois habité par le feu sacré de la littérature, et porté par l'amour du cinéma. C'est l'histoire d'un scénario impossible sur la vie de l'auteur de Moby Dick : The Great Melville. Le narrateur se rend à New York pour rencontrer Michael Cimino, dîne à Paris avec Isabelle Huppert, a droit à une visite particulière du Musée de la chasse... A aligner les péripéties de cette folle équipée, on risquerait de ne pas rendre justice à l'écrivain. Dans une époque qui préfère souvent s'embusquer derrière l'ironie, il est le dernier des romantiques. (Libération)





Décembre
Grégoire Bouillier. Le Dossier M (Flammarion)

Le Prix Décembre 2017 a été décerné à Grégoire Bouillier pour son roman Le Dossier M, publié par les éditions Flammarion en août dernier. Le quatrième livre de cet auteur français né en 1960 en Algérie est une fresque de 900 pages organisée autour d'une histoire d'amour, tout simplement. Une deuxième partie est d'ailleurs attendue... (ActuaLitté)




Interallié
Jean-René Van der Plaetsen. La Nostalgie de l’honneur (Grasset)
Un livre de souvenirs personnels et de réflexions inspiré par la vie de son grand-père maternel, compagnon de la Libération, Jean-Crépin. Le romancier retrace le destin de son grand-père, gaulliste de la première heure, héros de Bir Hakeim, et compagnon du maréchal Leclerc pendant la bataille pour la libération de la France, avant d’être commandant en chef en Algérie puis président de l’Aérospatiale.
Au-delà de Jean Crépin, l’essai parle de ces officiers français qui, après la seconde guerre mondiale, sont partis combattre ceux qui réclamaient leur indépendance en Indochine et en Algérie.






Goncourt des Lycéens
Alice Zeniter. L'art de perdre (Flammarion)
La finaliste malheureuse du Goncourt, du Femina et de l'Interalliè, âgée de 31 ans, a été choisie au troisième tour par le jury réuni à Rennes. Cinquième roman d'Alice Zeniter, "L'art de perdre" avait déjà été récompensé par le prix littéraire du journal Le Monde, le prix des libraires de Nancy et le prix Landerneau des lecteurs.
"L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines.Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?" (Fnac)


dimanche 12 novembre 2017

La saison des prix littéraires 2017 (I)



Académie française
Daniel Rondeau. Mécaniques du chaos (Grasset)
Daniel Rondeau croit au pouvoir des mots. Sa fresque crépusculaire et polyphonique brasse l'histoire et l'actualité, interrogeant les dérèglements de notre société. (Le Figaro)


Goncourt
Éric Vuillard. L'ordre du jour (Actes Sud)
Récit historique, «L'Ordre du jour» raconte les coulisses de l’Anschluss -l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie. Avec son style acéré, le romancier détaille comment les élites corrompues poussent peu à peu la société tout entière à épouser des thèses fascistes. (Paris Match)




Renaudot
Olivier Guez. La disparition de Josef Mengele (Grasset)
La disparition de Josef Mengele est une plongée au coeur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d'opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l'argent et l'ambition. Voici l'odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre. (Babelio)




Femina
Philippe Jaenada. La serpe (Julliard)
Jamais le mystère du triple assassinat du château d'Escoire ne sera élucidé, laissant planer autour d'Henri Girard, jusqu'à la fin de sa vie (qui fut complexe, bouillonnante, exemplaire à bien des égards), un halo noir et sulfureux. Jamais, jusqu'à ce qu'un écrivain têtu et minutieux s'en mêle...
Un fait divers aussi diabolique, un personnage aussi ambigu qu'Henri Girard ne pouvaient laisser Philippe Jaenada indifférent. Enfilant le costume de l'inspecteur amateur (complètement loufoque, mais plus sagace qu'il n'y paraît), il s'est plongé dans les archives, a reconstitué l'enquête et déniché les indices les plus ténus pour nous livrer ce récit haletant dont l'issue pourrait bien résoudre une énigme vieille de soixante-quinze ans. (Julliard)





lundi 6 novembre 2017

Soleil. Ernesto Cossío et Coco Balasch.



Pour la troisième année d'affilée, notre école a eu la joie d'accueillir ces deux extraordinaires musiciens. Un parcours à travers la chanson française, de Montand à Ridan, de Trénet à Stanislas, de Piaf à Nougaro ... Le tout avec la voix et la guitare d'Ernesto et la contrebasse de Coco. Un appareil simple mais très efficace, surtout quand le savoir-faire, l'humour et la bonhomie sont de la partie.

Mais laissons plutôt la parole à une spectatrice, Rosa Martín:

     Ce jeudi il y avait un concert de chanson française à l´école.
     J´aime la musique, mais je pensais qu'un concert de musique française serait un peu ennuyeux (surtout parce que je connais très peu de français)
     Mais quelle grande surprise!!!... C'était un concert très amusant et émouvant (fantastique l'interprétation de l´Hymne à l'amour d´Edith Piaf)
     Coco et Ernesto sont des musiciens extraordinaires. La voix d'Ernesto arrive jusqu'à l´âme et les deux sont des gens très sympathiques qui nous ont fait passer une très agréable soirée.
     Et un concert comme celui-ci, ne pouvait pas finir autrement qu'avec notre professeur Paco chantant la dernière chanson avec le duo.
  Fantastique!!!








Photo: Teresa Uyarra