vendredi 16 décembre 2011

Articles de presse SAP 11 12



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vendredi 9 décembre 2011

Grand écran à l'EOI

Besoin d’histoires, besoin d’images, les deux arts que sont littérature et cinéma se prêtent main-forte. Ils sont en complémentarité, sans aucune logique d’équivalence. Et selon des modes d’expression propres à chacun.
Hélène Waysbord


Cette semaine, nous aurons l'occasion de voir, à l'EOI, des adaptations au cinéma de plusieurs livres bien connus:

La gloire de mon père, de Marcel Pagnol



Le petit Nicolas, de Goscinny et Sempé



L'élégance du hérisson, de Muriel Barbery



Vipère au poing, de Hervé Bazin



Regardez ce document pour plus d'information:

vendredi 2 décembre 2011

Les films à l'affiche.

La Guerre des boutons au cinéma


"La Guerre des boutons, roman de ma douzième année"(titre complet), publié en 1912, est un roman de Louis Pergaud, romancier et poète français mort en 1915.
Louis Pergaud reçut le prix Goncourt en 1910 pour son recueil de nouvelles "De Goupil à Margot". Instituteur comme son père, il sera muté dans plusieurs écoles de province. Son anticléricalisme (1905, c'est l'année de la séparation de l'Eglise et de l'Etat) lui vaudra bien des ennuis. Il s' inspirera de son expérience pour écrire ses romans notamment pour son personnage du maître d'école dans La Guerre des boutons .

La Guerre des boutons raconte la guerre que se livrent des bandes d'enfants de deux villages rivaux ,Longeverne et Velrans, à chaque rentrée des classes. D'un côté, il y a Lebrac le chef de la bande de Longeverne et de l'autre l'Aztec pour la bande de Velrans, tous les deux menant leur troupe avec autorité. Et puis il y a aussi Petit Gibus... Les filles, bien sûr, ne participent pas à cette guerre. Malgré le côté pittoresque de ces batailles, il ne faut pas oublier la violence entre enfants," on se cogne pour de vrai": frondes, cailloux, bâtons et humilliation, ainsi que la violence à la maison. Le butin de cette guerre donne le titre au livre. En effet,les vainqueurs dépouillent les vaincus de leurs boutons, lacets, etc. Ces derniers rentrent à la maison tout débraillés et ont droit à une bonne punition ou à une correction... Il n'en reste pas moins que c'est un roman drôle, poignant, qui nous parle d'amitié, de solidarité, de liberté et du passage de l'enfance à l'âge adulte.

Ce roman a été adapté plusieurs fois au cinéma. Tout d'abord en 1937 "La Guerre des gosses" et ensuite en 1962. C'est cette adaptation d'Yves Robert qui est restée dans la mémoire des Français





Le Petit Gibus, avec sa bonne petite bouille, est le personnage le plus attachant, l'élément comique, rendu célèbre par sa réplique: "Si j'aurais su, j'aurais pas venu". En fait, cette répartie n'apparaît que dans le film et non dans le roman. De là, l'impossibilité de la faire dire aux deux nouveaux petits personnages des dernières adaptations sorties en 2011:

"La Guerre des boutons" , de Yann Samuell, avec Mathilde Seignier et Eric Elmosnino et "La Nouvelle Guerre des boutons" de Christophe Barratier ( actuellement à l'affiche à Zaragoza), avec Laetitia Casta, Gérard Jugnot, Kad Merad et Guillaume Canet.


Pour certains, le film de Yann Samuell se rapproche davantage du film d'Yves Robert et est fidèle sur de nombreux points au roman de Louis Pergaud, s'adressant ainsi à un jeune public; pour d'autres, le film de Christophe Barratier vise un public plus large et transpose l'action beaucoup plus romanesque sous l'Occupation, mettant en parallèle les deux conflits, la guerre des enfants et la Seconde Guerre mondiale. Au nom de la mixité, les deux réalisateurs introduisent des filles dans l'action, s'inspirant du personnage de Marie dans le roman : pour Yann Samuell "une gonzesse dans la bande" et pour Barratier, la petite juive réfugiée dans le village.


Et le public, qu'en pense-t-il?