vendredi 14 octobre 2016

Yves Montand



Né le 13 octobre 1921 et décédé le 9 novembre 1991, Yves Montand incarne l'un des mythes de la culture française surgie dans les années 50.
"Formidable sismographe des pulsions du XXe siècle" (Patrick Rotman), cet enfant d'immigrés italiens fuyant Mussolini a été aussi célèbre par son oeuvre, aussi importante dans la variété que dans le cinéma, que par son action politique.
En effet, il a une enfance difficile, une enfance de petit "rital" qui subit la xénophobie de certains Français. Après son mariage avec Simone Signoret, il prendra l'habitude de recevoir des intellectuels de gauche (Sartre, Beauvoir), ce qui lui vaut d'être étiqueté de communiste. Les Français ont donc le droit de se sentir choqués lorsqu'il affirme, en 1984, «Si un homme de plus de cinquante-cinq ans et encore membre du Parti communiste veut me rencontrer et me dire bonjour, je lui fous sur la gueule.»
À vrai dire, il s'est toujours montré contraire à toute forme de totalitarisme. il a aussi bien joué dans "Z" (1969) contre la dictature des colonels grecs, que dans "L’Aveu" (1970) contre la dictature communiste, sans oublier "La solitude du chanteur de fond" où il réagit contre la prise du pouvoir chilien par le Général Pinochet.



La mémoire collective étant moins aimable avec les interprètes qu'avec les auteurs-compositeurs (il n'a pas écrit une seule de ses chansons), il nous aura quand même laissé quelques chansons mémorables:



Ou, pour parler cinéma, l'inoubliable Papet de Jean de Florette et Manon des sources



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