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Ils vivaient dans un appartement minuscule et charmant, au plafond bas, qui donnait sur un jardin. Et se souvenant de leur chambre de bonne – un couloir sombre et étroit, surchauffé, aux odeurs tenaces – ils y vécurent d’abord dans une sorte d’ivresse, renouvelée chaque matin par le pépiement des oiseaux. Ils ouvraient les fenêtres, et, pendant de longues minutes, parfaitement heureux, ils regardaient leur cour."
Cinquante ans après, ce roman (ou analyse sociologique) au ton désabusé n'a pas pris une ride. France Culture y a consacré
une émission, avec des reportages et interviews de l'auteur, afin de "replacer «
Les choses» dans leur contexte"
Nous vivons des jours de consumérisme débridé. Il est peut-être temps de (re)lire Perec. Voici quelques
commentaires de lecteurs.
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