samedi 13 février 2010

SAP- Nivel Intermedio. Février 2010

Le "pays des merveilles" du chocolat a ouvert ses portes à Pékin
PEKIN (AFP) - 04.02.2010 15:21

Ici, on savoure avec les yeux: "Le pays des merveilles" du chocolat, qui vient de s'ouvrir à Pékin est une fête visuelle, de sculptures et de répliques de prestigieux monuments, qu'il n'est toutefois pas question de croquer.

Dans l'esprit du livre de Roal Dahl, "Charlie et la chocolaterie", ce premier parc à thème consacré en Chine au chocolat offre depuis la semaine dernière la gourmandise à profusion, sous forme de Grande muraille, de soldats en terre cuite du premier empereur de Chine, ou même d'une voiture cossue.
Mais contrairement à la chocolaterie de l'excentrique Willy Wonka, personnage imaginé par Roald Dahl, on n'y engloutit pas la confiserie.
Il y avait bien un "musée d'expérience sucrée" où les visiteurs se faisaient offrir quelques bonbons. Mais quelques jours après l'ouverture, un panneau barre les distributeurs automatiques, annonçant qu'ils sont en panne, affirme mercredi le Global Times.
Qu'importe! Pour les vrais adorateurs du chocolat, le parc, situé tout près du stade olympique de Pékin, reste un endroit magique.
Dai Qing, une étudiante de 20 ans, se pourlèche rien qu'à regarder un artisan chocolatier en action. Elle n'a pas manqué l'ouverture, vendredi dernier, qui a attiré des milliers de personnes.
"J'adore le chocolat, alors j'avais envie de savoir comment on le fabriquait, de connaître la +culture+ du chocolat", explique-t-elle.
La +culture chocolat+ --et son marché --, c'est précisément ce que veulent promouvoir les organisateurs de cette exposition géante, sur quelque 20.000 mètres carrés, dans ce pays où cette douceur n'est pas encore aussi populaire qu'en Occident.
Ils avaient annoncé en septembre que des chocolatiers prestigieux, belges et suisses notamment, étaient intéressés par un parrainage sur ce marché prometteur.
Mais un porte-parole a reconnu dans les colonnes du Global Times que l'opération n'avait eu le succès souhaité auprès des sociétés étrangères, hormis auprès de l'italien Ferrero --dont les rochers sont très populaires en Chine et très copiés-- et du suisse Lindt.
Quelques autres, hors secteur alimentaire, ont aussi répondu présentes selon la même source, comme le japonais Epson (produits électroniques) ou le constructeur automobile allemand BMW, dont un modèle grandeur nature, tout de chocolat fait, trône abrité derrière des panneaux de verre.
Outre ces panneaux, d'autres précautions ont été prises pour protéger l'exposition. La température par exemple est soigneusement contrôlée. Il ne s'agirait pas que le chocolat fonde.
Un coin est dédié au sport. C'est là qu'est exposée la voiture qui a demandé la patience de dix artisans, quatre tonnes de chocolat et six mois de travail, selon le China Daily.
Non loin, un joueur de basket en chocolat est prêt à marquer un panier.
Ailleurs, d'autres longues files de visiteurs admirent les guerriers de terre cuite du premier empereur, la Grande muraille de 10 mètres de long, ou des cascades de chocolat -- 1,5 tonne de chocolat noir, liquide, envoyant des vagues onctueuses dans différentes directions.
Les employés du parc pressent les visiteurs d'avancer alors qu'ils s'attardent devant les explications des différentes traditions chocolatières en France, en Suisse ou en Belgique.
Les visiteurs eux veulent en avoir pour leur argent, après avoir déboursé 80 yuans (8 euros) pour ce pays des merveilles.
"C'est super mais l'entrée est vraiment chère, surtout pour les étudiants", relève Liang Miao, 21 ans.
Les organisateurs espèrent attirer un million de gourmands, avant de fermer provisoirement les portes, en avril, à l'arrivée du redoux. Si l'opération est concluante, une nouvelle exposition verra le jour en janvier 2011.

A Berlin-Ouest, un serrurier-espion jouait les passe-muraille pour la Stasi
BERLIN (AFP) - 04.02.2010 14:29
Pour pénétrer en douce dans les lieux sensibles de Berlin-Ouest, la police secrète de la RDA faisait appel à un serrurier ouest-allemand qui lui fournissait des clés moyennant une grasse rémunération, selon une enquête de l'hebdomadaire allemand Die Zeit.


Dans les archives de la Stasi, le dossier de "Genua", épais de 1.693 pages, permet de reconstituer l'impressionnant trousseau de clés que ce serrurier-espion a livré à la Stasi pour lui permettre de jouer les passe-muraille.
Agé d'une trentaine d'années au début de sa carrière d'agent, il a notamment fourni en 1978 le double d'une "clé de sécurité spéciale" de la police de Berlin-Ouest, donnant accès à tous ses postes ainsi qu'à ses bornes d'appel, à ses parkings et à la centrale de commande des feux de signalisation routière de la ville. L'année suivante, il a ouvert à la Stasi les portes de l'Hôtel Savoy, connu pour être l'un des lieux de Berlin-Ouest assurant la plus grande discrétion et fréquenté de ce fait par les milieux d'affaires et les services secrets occidentaux. D'autres livraisons de clés devaient permettre à la Stasi d'accéder à des boîtes aux lettres ou à des véhicules, ou encore de s'introduire dans des appartements privés et des bureaux, comme par exemple le cabinet de l'avocat Wolfgang Büsch à Berlin-Ouest.
M. Büsch, ex-ministre de l'Intérieur de la ville-Etat de Berlin, avait dû démissionner à la suite de la mort d'un étudiant pacifiste, Benno Ohnesorg, tué en 1967 au cours d'une manifestation. Sa mort avait radicalisé le mouvement estudiantin ouest-allemand.
Après la chute du Mur de Berlin, "Genua" a été condamné à une peine de 18 mois de prison avec sursis pour sa collaboration avec la Stasi.

Après la Grèce, l'Espagne et le Portugal sont pris pour cibles
LE MONDE | 06.02.10 Jean-Jacques Bozonnet
Madrid Correspondant

L'effondrement des Bourses de Madrid et de Lisbonne, jeudi 4 février, témoigne de la défiance grandissante des marchés vis-à-vis de la solvabilité des économies espagnole et portugaise. Après la Grèce, les investisseurs redoutent une contagion de ces deux pays par un "effet domino".
Interrogé sur la radio RTL, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a estimé que "la crise en Espagne est très forte, notamment issue d'une situation immobilière pas très éloignée de ce qui s'est passé aux Etats-Unis" et que "les Espagnols ont vraiment besoin de faire un effort considérable". Mais c'est le jugement du commissaire européen sortant aux affaires économiques, l'Espagnol Joaquin Almunia, qui a le plus irrité Madrid : "Certains membres de la zone euro, avec des positions de départ et des caractéristiques différentes, partagent des problèmes communs", a déclaré l'ancien ministre socialiste en citant l'Espagne, le Portugal et la Grèce.
Pour le banquier espagnol Emilio Botin, président du groupe Santander, qui présentait, jeudi à Madrid, le deuxième meilleur résultat de l'histoire de la banque, "c'est comme comparer le Real Madrid à El Acoyano", un club de 3e division. Selon cet influent patron, "les mesures du gouvernement vont dans le bon sens".
De retour de Davos, où il avait subi un feu croisé de critiques sur l'évolution de l'Espagne, le chef de l'exécutif, José Luis Rodriguez Zapatero, a donné le feu vert, fin janvier, à un plan de rigueur destiné à économiser 50 milliards d'euros sur trois ans, accompagné d'un recul de l'âge de la retraite de 65 à 67 ans. Mais sous la pression des syndicats, le gouvernement tarde à préciser les modalités de la réforme des pensions, donnant parfois l'impression d'improviser sous la contrainte des événements.
Le dernier exemple en date est le plan de stabilité adressé, mercredi, à la Commission européenne. Le ministère de l'économie a dû retirer, quelques heures après avoir rendu public le document, un paragraphe prévoyant une augmentation de 15 ans à 25 ans de la durée prise en compte pour le calcul des retraites. La mesure n'ayant été discutée ni avec les partenaires sociaux, ni au Parlement, elle a provoqué un tollé syndical et une certaine perplexité au sein même du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
"Les hésitations de Zapatero enlèvent du crédit à l'Espagne", a titré jeudi le quotidien économique Expansion, tandis qu'El Pais, proche des socialistes, soulignait "l'extrême confusion politique" des propositions gouvernementales. Selon ce journal, "la condition pour que les citoyens, les marchés et Bruxelles aient confiance dans la solvabilité de l'économie espagnole est que les messages de réforme soient réels et clairs".


Chronique
Les économistes en question, par Frédéric Lemaître
LE MONDE | 06.02.10 Frédéric Lemaître lemaitre@lemonde.fr.

Mais comment se fait-il qu'ils n'aient pas tiré le signal d'alarme ? Près de dix-huit mois après la faillite de Lehman Brothers, les critiques continuent de pleuvoir sur les économistes. Dernier épisode : il y a quelques jours, à Davos, l'historien britannique, Niall Ferguson, enseignant à Harvard, a laissé coi le gratin mondial de la profession en assénant que "les économistes aiment les histoires. A partir d'une histoire, ils ont une intuition, bâtissent un modèle, puis emploient des maths. Les historiens, eux, aiment les histoires... vraies".
Mis en cause, notamment dans ces colonnes, les économistes français commencent à réagir. "A quoi servent les économistes ?", s'interrogent certains membres du Cercle des économistes dans un livre à paraître prochainement (PUF, 112 p., 15 euros). A pas grand-chose, conclut le président du Cercle, Jean-Hervé Lorenzi, qui, évidemment, le déplore. "Si on regarde ce qui fut fait par le président actuel, on s'aperçoit qu'il a lancé cinq champs de réforme, tous importants, tous à l'aveuglette", assène cet homme que l'on a connu plus prudent.
Dans de courts chapitres, d'autres économistes passent en revue les questions traditionnelles : l'économie est-elle une science ? Peut-on prévoir les cours de Bourse... On retiendra l'article collectif écrit par Agnès Benassy-Quéré, Benoît Coeuré, Pierre Jacquet et Jean Pisani-Ferry. Après avoir reconnu "l'échec de la profession", ce quartette évoque un sujet jusqu'ici tabou dans le microcosme parisien : "Le fait que les économistes eux-mêmes sont soumis à des incitations variées qui peuvent les détourner d'un diagnostic objectif de la réalité (...). La carrière des économistes des institutions financières repose sur des profits réalisés par des gestionnaires d'actifs et autres opérateurs de marché qui utilisent leur diagnostic et dont l'horizon est très court. Difficile pour eux de jouer trop longtemps les Cassandre contre l'avis du marché. Difficile aussi de remettre en cause un système qui les fait (bien) vivre." Voilà qui est (bien) dit...
Signe que le débat fait rage : alors qu'existe déjà une Association française de sciences économiques - que préside actuellement André Cartapanis, professeur à l'Insitut d'études politiques d'Aix-en-Provence -, des économistes ont éprouvé le besoin de créer, fin 2009, l'Association française d'économie politique (AFEP) pour "combattre l'hégémonie absolue acquise dans nos institutions de recherche et d'enseignement par le paradigme néoclassique". Le président de cette association, André Orléan, un des plus brillants pourfendeurs de la rationalité des marchés financiers, se défend de ne regrouper que des "alteréconomistes". "Il ne s'agit pas de remplacer une hégémonie par une autre", affirme-t-il, freinant visiblement l'ardeur d'une partie de ses troupes. Qu'importe ces querelles : les économistes se remettent en question. C'est l'essentiel. Pour eux et pour nous.

Football : mari infidèle, John Terry est privé du brassard de capitaine de l'Angleterre
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 05.02.10 | 18h26 • Mis à jour le 05.02.10 | 18h27


AFP/ANDREW YATES
John Terry fin janvier, lors d'un match contre Burnley.
L'Angleterre du football ne badine pas avec la morale : le capitaine emblématique de Chelsea et de la sélection anglaise, John Terry, vient d'en faire l'amère expérience.

Accusé d'une relation extra-conjugale avec l'ex-compagne d'un équipier, le défenseur était traqué depuis une semaine par la presse tabloïde du Royaume. Vendredi 5 février, il a été sévèrement sanctionné par sa fédération : Terry ne portera plus le brassard de capitaine de l'équipe nationale.
Le sélectionneur italien de l'Angleterre, Fabio Capello, a communiqué sa décision à Terry, 29 ans, lors d'une brève rencontre à Wembley, vendredi après-midi. "Comme capitaine de l'équipe, John Terry a montré un comportement extrêmement positif. Toutefois, je dois prendre en compte d'autres considérations, et ce qui est bon pour l'équipe d'Angleterre dans son ensemble. Ce qui est le mieux pour la sélection anglaise a guidé ma décision et John Terry en a été le premier informé", a expliqué Capello, cité dans le communiqué de la Football Association.
"Je respecte pleinement la décision de Fabio Capello. Je continuerai à tout donner pour l'Angleterre", a commenté le défenseur dans un communiqué laconique. L'Italien a remercié la fédération pour l'avoir "laissé prendre cette décision à (son) rythme et dans le meilleur intérêt de l'équipe".
Terry est accusé depuis une semaine d'avoir entretenu une relation extra-conjugale avec l'ex-compagne de son équipier en sélection, Wayne Bridge, une affaire qui suscite un émoi considérable en Angleterre.
RIO FERDINAND OU STEVEN GERRARD
Depuis, les appels à la déchéance de son capitanat se sont succédé, jusqu'au ministre des sports, Gerry Sutcliffe, qui a jugé que la position de Terry "devrait être remise en cause" si les allégations étaient prouvées. Selon un sondage rendu public vendredi par la presse britannique, une majorité des Anglais (49 %) souhaitaient une décision en ce sens, contre 36 % qui estimaient que les frasques du joueur n'interféraient pas avec son rôle sur le terrain.
L'entraîneur de Chelsea, Carlo Ancelotti, a en revanche répété vendredi que Terry resterait son capitaine, ne dissimulant pas son irritation devant les questions répétées des journalistes britanniques sur l'affaire lors d'une conférence de presse. S'il n'est pas victime de nouveaux soucis physiques, Rio Ferdinand semble désormais le mieux placé pour succéder à John Terry. Le milieu Steven Gerrard est également évoqué. Le prochain match de l'Angleterre est prévu le 3 mars, contre les Egyptiens champions d'Afrique.

Le PDG de Toyota essaie de rassurer les conducteurs
LEMONDE.FR avec AFP | 05.02.10 | 14h49 • Mis à jour le 05.02.10 | 18h53


AP/Itsuo Inouye
"C'est une période de crise pour Toyota, mais afin de regagner la confiance des clients, Toyota va devoir resserrer les rangs et coopérer de façon étroite avec ses concessionnaires", a dit Akio Toyoda.


Le PDG du géant automobile japonais Toyota, Akio Toyoda, reconnaît que son groupe traverse un passage difficile après le rappel de millions de véhicules dans le monde en raison de défauts techniques.
"C'est une période de crise pour Toyota, mais afin de regagner la confiance des clients, Toyota va devoir resserrer les rangs et coopérer de façon étroite avec ses concessionnaires", a-t-il dit lors de sa première conférence de presse. "En tant que dirigeant, je vais faire tout mon possible pour que les clients apprécient nos efforts", a-t-il ajouté. Il a affirmé vendredi que "les voitures Toyota sont sûres". Le vice-président du groupe nippon, Shinichi Sasaki, affirme que Toyota n'a dissimulé au public aucun des défauts techniques qui ont entraîné des millions de rappels de véhicules dans le monde.
Toyota a été contraint de rappeler plus de huit millions de véhicules dans le monde depuis l'automne dernier en raison de pédales d'accélérateur pouvant rester bloquées en position enfoncée. Le constructeur a également reconnu l'existence d'un défaut dans le système de freinage du modèle hybride Prius. "La sécurité des clients est primordiale" pour Toyota, a assuré le PDG, qui a justifié les rappels massifs. "Nous tentons de rendre nos produits meilleurs. Donc ce genre de procédé est bon pour les consommateurs", a-t-il dit. "Je vous en prie, croyez-moi, nos clients sont notre première priorité", a poursuivi M. Toyoda, qui a également présenté ses excuses publiques et reconnu que son groupe traversait "une période de crise".
Selon le quotidien économique Nikkei, le premier constructeur automobile mondial s'apprête à rappeler au Japon et aux Etats-Unis quelque 270 000 exemplaires de la dernière génération de la Prius, lancée l'an dernier. Le groupe avait avoué jeudi avoir connaissance depuis l'automne 2009 d'un défaut dans le système de freinage hydraulique de la nouvelle Prius. Par temps froid, un temps de décalage peut se produire entre le moment où le conducteur appuie sur la pédale et le moment où le freinage se produit. Environ 200 plaintes ont été enregistrées jusqu'à présent au Japon et aux Etats-Unis. Toyota a affirmé que le défaut avait été corrigé en usine en janvier. Un rappel concernerait donc les quelque 176 000 Prius vendues au Japon et les 100 000 écoulées aux Etats-Unis entre mai et décembre, selon le Nikkei.

Quand Xavier Bertrand s'en prend avec virulence à un journaliste du "Courrier picard"
LEMONDE.FR | 04.02.10

La scène se passe le 19 janvier, sur le plateau de l'émission "Terrain politique" de la chaîne Public Sénat. Le secrétaire général de l'UMP et adjoint au maire de Saint-Quentin (Aisne), Xavier Bertrand, est invité face à Nicolas Totet, responsable de l'édition locale du Courrier picard à Saint-Quentin.
Le journaliste commence par interroger M. Bertrand au sujet de récentes déclarations du maire, Pierre André, qui a annoncé son retrait des affaires municipales pour des raisons de santé. Nicolas Totet lui demande s'il compte "prendre les rênes de la mairie", ce qui provoque la colère de Xavier Bertrand. "Vous ne trouvez pas que votre question est totalement déplacée et scandaleuse monsieur ? ", assène le patron de l'UMP. S'ensuivent trois minutes durant lesquelles M. Bertrand s'en prend personnellement au journaliste et au quotidien pour lequel il travaille : "Je pensais quand même que vous aviez une autre conception de la décence. C'est dans la droite ligne de ce que vous écrivez dans votre journal."
Les propos sont d'une hargne peu courante. Interrogé par Le Post, Nicolas Totet, qui s'est dit "blessé" et "humilié", explique : "[Xavier Bertrand] a profité des ficelles de la télé. Je n'y suis pas habitué, et pas forcément très à l'aise, je le reconnais". C'était la deuxième fois que le journaliste participait à un plateau télévisé. "D'entrée, il avait décidé de me fusiller. Je me suis retrouvé dans un traquenard. (...) Le Courrier picard est un journal indépendant, je ne suis pas un journaliste moutonnier."
Sur Rue 89, le patron du Courrier picard, Didier Louis, apporte son soutien à Nicolas Totet : "Sa question était très maladroite, mais elle devait être posée, en y mettant mieux les formes. Il a été cloué au pilori. Ce sont les rapports d'un journal régional avec les politiques locaux. Ce genre d'incidents arrive avec des politiques de droite ou de gauche."
Dans un éditorial en date du 23 janvier, le Courrier picard défend son indépendance : "Nous disons tranquillement à Xavier Bertrand que le Courrier picard continuera à poser ses questions et à remplir sa mission d'information, selon sa ligne éditoriale, sans complaisance ni agressivité."
Le Monde,fr.

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